Andy Summers: une certaine intrigue


J’ai été toujours fasciné par les musiciens qui sont capables de réussir sur des plusieurs métiers. C’est pour ça que quand j’a su qu’Andy Summers allait avoir une exposition de ses photographies au Pavillon Populaire de Montpellier, intitulée Andy Summers: Une certaine étrangeté, j’ai décidé d’aller la voir tout de suite.


Ses photos m’ont captivé dès le moment dont j’ai entré au Pavillon. Il y une certaine mélancolie dans son voyeurisme décidément urbaine que j’ai trouvé notamment attirante.

Toutes ses photos sont développées en blanc et noir, et je suis sur que tel choix esthétique a été bien réfléchie, parce que c’est évident que leur donne une espèce de charge émotive, même si les sujets de ses photos semblaient pas la montrer, au moins dans un premier coupe d’oeil.

La plupart de ses sujets m’ont produit de l’intrigue. Les portraits cachent plus que ce qu’ils montrent. Et c’est là justement qu’on peut reconnaître le vrai talent photographique de Summers: en nous montrant, il nous encourage à sentir un certain mystère qu’il faut explorer et découvrir.

Dans l’exposition, on pourra aussi regarder le côté musical ou “fou” de son parcours avec The Police. Ici, Summers semble un peu plus libre dans ses choix. On a l’impression qu’il était plus à l’aise en capturant ses copains et l'hystérie que leur entourait. Néanmoins, Summers nous révèle une regard intéressant et absolument plus intime que ce qui pourrait offrir un photographe de rock plutôt traditionnel.

À la sortie du Pavillon, j’ai terminé fasciné, intrigué et parfois touché. À cet égard, Summers a réussi le premier objectif de tout art: il a été capable de nous changer, de entrer à l’exposition d’une certaine façon, et de sortir d’un autre: affecté, ou tellement différent en tout cas.

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